top of page

 

 

LES DIFFÉRENTS "PSYS"

 

LE PSYCHOLOGUE 

La loi du 25 juillet 1985 protège et réglemente le titre de Psychologue. L’usurpation du titre de psychologue est punie des peines prévues par les article 259 et 433-17 du nouveau Code pénal.

Ce titre est  réservé aux titulaires d'un diplôme obtenu après cinq ans d'études (Master), comprenant 800 heures minimum de stage professionnel. 

La psychologie appartient aux Sciences Humaines. La formation se fait en partie en Faculté de Lettres et en partie en Faculté de Sciences.  Il existe plusieurs spécialisations : développement, clinique, travail...

 

En ce qui me concerne, j'ai effectué 1360 heures de stage en milieu professionnel.

Je suis diplômée en psychologie clinique : cette discipline s'intéresse au fonctionnement du psychisme, aussi bien dans le registre du normal que du pathologique. Les principaux outils du psychologue clinicien sont l'entretien clinique et l'observation clinique; il peut également utiliser des tests psychologiques (tests psychométriques, tests de personnalité).

 

Pour aller un peu plus loin, je vous invite à découvrir mes compétences, mon savoir-être, et le lieu dans lequel je propose de vous accueillir en cliquant sur ce bouton : 

 

​

LE PSYCHIATRE 

Le titre de Psychiatre est lui aussi régi par la loi.

La psychiatrie est une spécialisation de la Médecine.

Le psychiatre est donc avant tout un médecin qui s'est spécialisé dans la psychiatrie. A ce titre, il peut délivrer des médicaments (antidépresseurs...), prescrire des arrêts maladie, et ses actes sont remboursés par la Sécurité Sociale; ce n'est pas le cas du psychologue. 

En outre, lorsqu'il est nécessaire de poser un diagnostic à des vues ''administratives'' (dossier juridique, demande d'AVS, d'aménagement du temps scolaire ou du lieu de travail...), c'est un psychiatre qu'il faut consulter.

 

LE PSYCHANALYSTE 

Le psychanalyste peut être psychologue ou psychiatre, mais cela n'est pas obligatoire.

Il n’existe pas de formation obligatoire pour exercer en tant que psychanalyste. Cependant certaines sociétés psychanalytiques conseillent aux futurs psychanalystes d’acquérir une formation en psychologie à l’université et d’avoir suivi une psychanalyse sur plusieurs années avant de débuter.

Le titre de psychanalyste n'est pas reconnu légalement, ainsi l'exercice de la psychanalyse n'est pas réglementé. Toutefois, le psychanalyste peut pratiquer avec le titre de psychothérapeute qui est réglementé et reconnu. 

En outre, il est possible de vérifier si le psychanalyste est membre d'une société psychanalytique reconnue (SPP,SFP,ELP,Cause freudienne...). 

 

La psychanalyse, associée à Sigmund Freud, est caractérisée par un dispositif bien particulier : 3 ou 4 séances par semaine, le divan, le déroulement libre de sa pensée par association d’idées (le psychanalyste intervient très peu).

La cure psychanalytique suppose pour le patient un engagement à long terme (plusieurs mois, voire plusieurs années), une certaine souplesse du fonctionnement mental, une aptitude à l’introspection, à l'expression verbale des contenus mentaux. La psychanalyse ne s'intéresse pas aux comportements, elle vise à une immersion dans l'inconscient et travaille beaucoup sur le passé.

 

LE PSYCHOTHÉRAPEUTE 

Théoriquement, le titre de Psychothérapeute désigne tous les professionnels capables d’effectuer une psychothérapie. Toutefois, jusqu’à récemment, les conditions qui réglementaient le droit de se prévaloir de ce titre n’étaient pas claires. De ce fait, beaucoup de personnes ont pu utiliser ce titre sans pour autant se prévaloir d’une formation reconnue.

 

Depuis le 22 mai 2010, le décret d’application de la loi sur l’utilisation du titre de psychothérapeute est publié au Journal Officiel; à l’alinéa 24.

Il définit très clairement les conditions d’application de la loi et les conditions d’accession à ce titre. Seuls les psychiatres et les psychologues cliniciens sont détenteurs de plein droit du titre de psychothérapeute, tous les autres doivent attester d’une formation telle que définie dans le décret.

Ce décret est une excellente nouvelle pour la profession du soin en santé mentale puisqu’elle permettra d’obtenir enfin une transparence qui n’était pas encore de mise.

 

Toutefois, certains professionnels peu scrupuleux risquent de ne pas retirer de leur plaque le titre de « psychothérapeute » même s’ils ne sont pas fondés légitimement à l’utiliser.

En outre, il existe une clause dans ce décret qui octroie le titre de psychothérapeute à toute personne qui a exercé comme psychothérapeute pendant 5 ans, sans vérification de sa formation ou compétence. 

 

Les conseils suivants restent donc encore d’actualité :

Dans le cas d’un professionnel qui s’intitule « psychothérapeute » sans plus de précisions : méfiance, prenez bien vos renseignements. Le psychothérapeute doit être en mesure de vous prouver d’où lui vient le titre de psychothérapeute : vous pouvez le lui demander! De plus, une liste est établie par l’ARS (Agence Régionale de Santé).

Il est très fortement conseillé d’aller voir un psychothérapeute qui soit aussi psychiatre ou psychologue.

 

LE PSYCHOMOTRICIEN 

Ce professionnel bénéficie d’une formation universitaire régie par l’état.

Il intervient dans le cadre de bilans et de prises en charge mettant en lien le psychique et le corps.

Il ne dispense aucune psychothérapie, et intervient sur prescription médicale. 

 

LE COACH THÉRAPEUTIQUE 

Le coaching est très utilisé en entreprise et aussi très à la mode à titre individuel. Ses apports sont très importants et bénéfiques lorsque le coach est compétent. 

Comme le titre de coaching n’est protégé par aucun décret, n’importe qui peut s’intituler coach.

 

Par conséquent : méfiance. Si vous choisissez un coach, le plus prudent est d’en choisir un qui ait une formation diplômante dans le soin : psychiatre, psychologue ou infirmier diplômé d’Etat. Cette prudence vous donnera un gage de qualité.

 

LES "THÉRAPEUTES" 

Il est conseillé de se méfier en règle générale de tous les « thérapeutes » qui ne peuvent pas se prévaloir d’un titre clairement reconnu. Généralement, quand on a des titres, on les met en avant, donc si on ne le met pas sur sa plaque, c’est qu’on n’en n’a pas…

De même, concernant tous les « titres » dont la dénomination n’est pas bien claire: renseignez-vous d’abord, car beaucoup de dénominations ne garantissent aucune formation particulière.

 

Exemples de termes ne correspondant à aucune formation solidement reconnue :

- psychopraticien: ambigu car rappelle le terme de praticien hospitalier médecin. Mais psychopraticien ne correspond à aucun titre évalué.

- fasciathérapeute et fasciapulsologue: thérapie manuelle non conventionnelle. Efficacité non prouvée. A ne pas confondre avec la chiropraxie et l’ostéopathie, dont les titres sont reconnus en France.

- psychosomatologue

- somatologue

- réflexologue

- thérapeute énergétique.

Ces termes regroupent des exercices non reconnus et dont l’efficacité (autre que placebo) n’est pas démontrée scientifiquement. 

bottom of page